Essais

  A CIEL OUVERT

A CIEL OUVERT

À CIEL OUVERT
 aux éditions La Passe du Vent

« …Il est rare qu’une amitié persévère dans le temps. Quand cette amitié a pour source et pour mobile la poésie, on est quasiment devant un miracle. Nous nous connaissons Yvon et moi depuis près de quinze ans. Depuis les premières éditions du Festival des Étonnants Voyageurs de Saint-Malo. Son créateur le romancier Michel le Bris, grand amateur de littérature anglo-saxonne, avait signalé à son ami Yvon ma traduction des Feuilles d’Herbede Walt Whitman. Yvon m’invita à Lannion. C’était une nuit d’hiver, à la bibliothèque municipale. Je m’attendais à ne rencontrer aucun auditeur, tant il faisait sombre et froid. Il y eut une assistance de cinquante personnes chaleureuses et cultivées. Autre miracle… » (JD)

 

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  les îles gardent l’horizon

les îles gardent l’horizon

Marches poétiques dans la littérature de langue anglaise aux éditions Hermann

 « Sans prétendre à l’exhaustivité impossible, mais avec une précision et une clarté rare, Jacques Darras nous fait découvrir les contrées inconnues des littératures anglaises, écossaises, américaines. L’ouvrage se présente comme un parcours dont les guides sont des écrivains, surtout des poètes, parfois méconnus, que l’auteur choisi d’aborder comme des îles, des îlots. On en arpente les phrases, les vers et les textes à marches enthousiastes. ils ont pour nom Bunting, Hughes, Heaney, Larkin, Jones, MacDiarmid, MacLean, Pound, Williams, Olson, Zukofsky, etc.

Cette diaspora poétique, patiemment réunie au fil des ans par l’auteur, dessine aujourd’hui les contours d’un monde neuf. Une sorte d’Atlantide émergée de la mer. Un seuil entre l’Amérique et l’Europe. Une extension soudaine de notre sensibilité. »

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  Nous ne sommes pas fait pour la mort

Nous ne sommes pas fait pour la mort

Parution le 14 Mars 2006 dans la collection l’autre pensée aux éditions Stock.

Je sais que je vais mourir. J’espère « savoir » mourir. Je ne sais pas ce qu’est la mort. La mort n’est pas de l’ordre du savoir mais de la spéculation, nourrie par une épreuve chaque fois unique, chaque fois répétée. « Après la première mort il n’y en a plus d’autre », lance le poète Dylan Thomas. Mes poètes – anglais, surtout – n’ont pas peur de la familiarité avec la mort. Mais que peut-on espérer des philosophes comme Heidegger qui nous clouent désespérément à l’horizon de notre propre mortalité ? Pour la première fois depuis des siècles, nous vivons dans une non représentation de la mort. Par scepticisme, athéisme, matérialisme ou « modernisme » affichés. Combien de temps croyons-nous pouvoir encore tenir dans un tel désert ? Ne plus imaginer la mort c’est accepter, de fait, la mort de l’imagination. C’est mourir à la vie de notre vivant. La question adressée par ce livre à la philosophie, à la religion et à l’art est une affirmation joyeuse du rôle dévolu à la poésie en temps de détresse.

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